L'extrémisme des gens normaux

Mis à jour le dimanche 15 mai 2022 par johackim

En moyenne, pendant une journée, un Français regarde son smartphone 3h30, passe 2h56 devant la télévision et seulement 32 minutes à faire du sport.

Entre 18 et 34 ans, une personne sur deux est fumeur.

Lorsque l'on regarde les tendances sur YouTube, les apps les plus téléchargées ou les pages les plus suivies sur Facebook on comprend quels sont les intérêts des gens de manière générale.

Et c'est sans parler de la consommation de porno, médias, drogues et malbouffe influencée en partie par les effets de la Dopamine.

La normalité, c'est la non-remise en question du statu quo.

Durant des milliers d'années, faire différemment, c'était prendre le risque d'être exclu de la tribu et de se retrouver seul pour survivre.

Yuval Noah Harari

Nous pouvons bien habiter aujourd’hui de grands immeubles équipés de réfrigérateurs pleins à craquer, notre ADN croit encore que nous sommes dans la savane.

Aujourd'hui, notre cerveau a gardé ce modèle de pensée. Car il est plus simple de garder des habitudes de vie traditionnelle pour s'intégrer et éviter le rejet de son entourage.

Un gars comme Steven Pressfield qui passe 1 an sans parler à personne pour écrire un livre^[Hell yeah or No - Derek Sivers] sera vu comme un extrémiste.

Pendant ce temps, notre entourage passera 3h par jour devant un écran pour se rassurer et rassurer les autres de ne pas être trop différent.

On rêve de devenir Michael Phelps mais on rejette son quotidien.

Qui est le plus extrême ? Existe-t-il un juste milieu ? Et pourquoi devrait-il y avoir un juste milieu ?

Il ne sert à rien de dénoncer, on ne peut pas changer les gens, alors changeons nous-mêmes nos propres habitudes. Et peut-être que cela servira d'inspiration pour son entourage.

Marc Aurèle

« Be tolerant with others and strict with yourself. »